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Programme - Comptes rendus

PROGRAMME 2023

Du 12 au 18 juin, l'Ardéchoise

Du 02 au 09 septembre, séjour à Naussac 

 

COMPTES RENDUS - HISTORIQUE DES SEJOURS

  • Séjour à Naussac 2023
  • L'ardéchoise 2023
  • séjour dans les Picos de Europa 2022
  • Séjour à Cambrils 2022
  • Séjour en Sardaigne 2021
  • Séjour dans les Dolomites 2019
  • Séjour dans les Alpes 2018
  • Séjour à Rosas Mai 2018
  • Bayonne - Banyuls-sur-Mer 2017
  • Menton-Morzine 2016
  • Thonon les bains - Trieste 2015
  • 4 jours en Aveyron 2015
  • Séjour en Corse 2013
  • 3 jours en Navarre 2013
  • Traversée du Massif Central 2012
  • Séjour Ventoux 2011
  • La grande traversée des Alpes 2010
  • Naussac 2010
  • Raid Pyrénéen Méditerranée-Océan : Cerbère Hendaye 2009
  • Séjour vallée d'Aure 2008

 

 

Séjour dans les Dolomites du 08 au 18 juillet 2019

 

Mercredi 10 Juillet : Fiè Allo Sciliar – Canazei

Passo Nigra, Costalunga, Pordoi

81 km – 2316m de dénivelé

 

Réveil à 7h sous un magnifique soleil . Déjeuner à 7h30 où tout le monde est de très bonne humeur , même Dédé...  ( rire ). Les artisans s'installent sur la place du marché pendant que notre  président Henri range  les valises dans les fourgons avec l'aide de Maryse. Première mise en bouche après 3 km de descente. Une belle montée de 27 kilomètres avec un panorama des plus extraordinaires jusqu'au sommet du Passo Nigra à 1690m. Deux crevaisons pour moi dans la montée et même un changement de roue jusqu'au sommet. Une vue imparable avec un golf au sommet du col et une belle station de ski. Arrêt café où tout le monde est émoustillé par les formes généreuses de la serveuse . Après une belle descente, on s arrête pour casser la croûte et à la surprise générale, Jean Padrones fait un compliment. Chose inhabituelle..... On attaque un faux plat montant jusqu'à Canazei avant d affronter la dernière difficulté de la journée,  le Passo  Pordoi qui monte en lacets à travers une belle forêt de sapins. Arrivés au sommet, nous faisons la pose photos et nous nous désaltérons. Que cela fait du bien. Et pour finir, une bonne bière qui fait du bien à tout le monde.  Une magnifique première journée pour tout le monde. Et surtout, bravo à tout le monde et un grand merci à Maryse et Henri pour leur assistance. A demain pour une nouvelle journée.

Gilles

 

Jeudi 11 Juillet : Canazei – Pocol

Passo Sella, Gardena, Campolongo, Falzarego

92 km – 2800m de dénivelé

Il a neigé sur Pocol

Nous quittons à regrets le bel Hotel Dolomiti de Canazei vers le Pordoï. A mi-pente direction le Passo di Sella. L'endroit est magnifique : les parois sont immenses, verticales, acérées, le vert plus vert qu'au Pays Basque, l'arrivée au col est sublime, ça mitraille dur. Des pistes de ski partout, relativement bien intégrées au paysage. On descend sur le Val Gardena, passage du col et pause café : déception, la petite fille de Lolo Brigida n'est pas là pour faire le service, ça réchauffe quand même, fait pas chaud. Passage du Passo Di Campolongo, arrivée à Arraba pour un ravito aux petits soins de Maryse et Henri. Et là, voilà que le Président, dit le flahute de Bayonne, se met en tenue de cycliste. Un peu tendu, il en oublie d'arrêter le moteur du camion. Pour moi c'est un choc, c'est la première fois que je le vois ainsi. Et le voilà à l'attaque du mythique Pordoï, maillot de champion de France sur les épaules. On le laisse partir, certains de se le retrouver agonisant au bord de la route. On part en chasse avec DD et JB. Malgré nos efforts et des relais appuyés en levant le coude (ça on sait faire), on le reverra plus le Président. On se le retrouve en haut, fringant. Respect. On redescend le Pordoï pour attaquer le Falzarego. Onze bornes pas faciles. Je monte une partie avec JB et là, au moment où je cherche le 36 que j'ai pas, le voilà qu'il met la plaque, descend 2 ou 3 dents et se met en danseuse. C'est quand même le 5ème col du jour, ça fait mal, mais il me dira que ça lui fait du bien. Cela doit être un nouvel exercice de force basque que je connaissais pas. Descente humide et fraiche sur Pocol. Nous voilà à table et je ne sais pas si c'est le mélange de bière (à 0,40 cl) et de Fritz Apérol, voilà que quelqu'un annonce : " regardez dehors, il a neigé ! ". Il est temps de se coucher, au 2ème jour la fatigue se fait déjà sentir...

Les chiffres du jour : 92 km et 2800 D+ (j'ai pas la fréquence cardiaque, de pédalage, la vitesse ascensionnelle, les calories, la température, les segments ... etc )

Note au frangin : le cours du saucisson est en baisse et celui de la carotte râpée monte.

Jacques

 

Vendredi 12 Juillet : Pocol – Saviner di Laste

Passo Cimabanche, Tre Cime di Lavaredo, Tre Croci, Giau

96 km – 2678m de dénivelé

Départ de Pocol où la veille après un repas arrosé au vin frais certains ont même cru voir tomber la neige. Selon les infos de notre éclaireur JB (surnom du à ce qu' il met dans sa gourde) la journée devait être sans trop de difficulté et agréable. Ok pour la beauté des paysages, mais pour le reste ,......Les cyclos arrivent en ordre très dispersés, les cuisses (ou les cales) brulantes. Après un pique nique royal, un gros orage a commencé, et connaissant le légendaire courage des cyclistes, Maryse et Henri avaient fermés les véhicules à clef afin que tout le monde remonte sur sa machine. Finalement les deniers km du col se sont faits sous le soleil. Mention pour J.C. qui à oser mouiller son beau vélo.

Hervé

 

Samedi 13 Juillet : Saviner di Laste - Saviner di Laste

Passo Fedaia,San Pellegrino, Valles

101 km – 2668m de dénivelé

Comme tous les matins, rendez-vous à 7h30 pour le petit déjeuner. Point négatif, il pleut sur Saviner di Laste, ce qui n'était pas prévu par les météorologues du groupe. Point positif, Gilles arbore un grand sourire, il vient de passer sa première nuit à zéro décibel.Départ à 8h30, la pluie s'est arrêtée. Nous serons au sec toute la journée. Nous grimpons dès les premiers mètres en direction du " Serrai di Sottoguda ", gorges que nous aurions dû emprunter mais qui sont fermées à cause de la tempête d'octobre 2018. Comme nous avons pu le constater dès le premier jour, cette tempête a été un véritable désastre pour la région avec des millions d'arbres déracinés.Après une montée de 14km à 7% et des passages à 15%, nous voilà arrivés au Passo Fedaia 2057m. Traditionnelle pause café où nous rejoint très vite François qui, malgré son peu d'entrainement, suit aisément le groupe.Nous longeons le Lago di Fedaia et nouvel arrêt pour prendre quelques photos du très beau massif de la Marmolada, connue comme " Reine des Dolomites ".Descente sur Moena où là, nous pouvons remercier Dédé de nous avoir fait connaître une nouvelle activité, le cyclocross. Après ce petit amusement, nous revoilà sur la route du Passo di San Pellegrino. Montée relativement tranquille, avec pas mal de forêt et des montagnes toujours aussi belles. Après un descente très rapide, n'est-ce pas Gilles, pique nique assuré de main de maître par Maryse et Henri. Puis vient la question de l'option : j'y vais ou j'y vais pas au Passo di Valles ? Trois oui, cinq non et nous voilà repartis. En descendant, nous remercions les organisateurs  d'avoir tracé la boucle dans ce sens, car nous rencontrons des pentes à 18%, ce qui aurait un peu piqué.Direction Passo di Valles, troisième et dernier col de la journée. Avec ses 7km à 9%, il aura quelque peu atteint les organismes de nos trois compères, mais le bon chocolat chaud au sommet, comme celui d'Irun mais sans churros, aura vite fait oublier les difficultés.

Encore une très bonne journée, la météo est des nôtres, profitons en.

Jean Bernard

 

 

Dimanche 14 Juillet : Saviner di Laste – Chiusa

Passo Falzarego, Valparola, Erbe, Di Croce

92 km – 2299m de dénivelé

 

En ce jour de 14 juillet, nous avons une petite pensée pour nos cyclistes Français, espérant que l'un d'entre eux emporte l'étape de Brioude.

Aujourd'hui nous abordons la dernière étape Dolomy'tique qui nous conduira de Saviner di Laste à Chiusa. Juste avant le départ, Maryse, dans son rôle de deuxième maman, nous lance " vous n'avez rien oublié ? ". Apparemment non et nous voilà donc partis pour 20km de montée en direction du col de Valparola. Au bout d'un quart d'heure, ce qui devait arriver arriva, " J'ai oublié mes bidons !!!!!!!! Mer…………..!!!!!!!!!!!!!!!! ". Faut dire que le porteur du maillot bleu et jaune de Ste Suzanne n'en est pas à son coup d'essai. Pour sa défense, faut savoir que les bidons ne faisaient pas partie de sa checklist de 23 points.Regroupement à Valparola où nous jetons un dernier coup d'œil en direction de Cortina d'Ampezzo.Très belle descente sur La Villa située dans la vallée de la Val Badia. Là nous attendent le chocolat chaud et l'américano. Notre président semble très concentré. Est-ce qu'il ne nous préparerait pas une remontada à vélo ?Nous continuons à descendre en direction de San Martino in Badia, village que nous traversons sur une route à plus de 13% ! Après la descente………………ça fait du bien !L'assistance a installé le pique nique au pied du Passo delle Erbe. Tout le monde mange sauf Riri qui prépare son vélo " Je veux arriver premier à l'Erbe ! " C'est bien ce que nous avions remarqué à La Villa. Un geste de la main et le voilà parti pour une grimpette de 6km à 10% de moyenne. Nous le retrouverons là-haut les traits tirés, mais heureux de l'avoir fait.Nous descendons sur Chiusa en empruntant une petite route magnifique, où les photographes s'en donnent à cœur joie pour les derniers clichés des Dolomites. Traversée de Gudon à 13%, promis c'est la dernière, et arrivée à l'hôtel Park Hôtel Post à Chiusa.

 

P.S : Darly Impey a gagné l'étape, il faudra attendre 2020.

Jean Bernard

 

Lundi 15 Juillet : Prato allo Stelvio - Bormio

Passo dello Stelvio, Torri di Fraele

74 km – 2430m de dénivelé

Transfert en camionnettes CHIUSA-SPONDIGNA, nous quittons le Haut-Adige pour la Lombardie 119 kms. Départ vers 8h40 arrivée vers 10h. Les vélos sortis des housses nous voilà parés pour la montée du Passo STELVIO, plus haut col des alpes italiennes 2758 mètres d'altitude, 25 kms de long et une déclivité de 7,4%. Ce ne fut pas simple avec une multitude de lacets qui se prolongent à l'infini jusqu'à l'horizon. Heureusement notre chanteur de charme nous encourage sur l'air de "boys boys boys" qui nous donne des ailes et nous permet d'arriver au sommet où une température de 5° nous surprend. Avec bonheur Maryse nous attend avec des vêtements chauds dans la camionnette. Une photo et nous descendons dans la vallée direction Bormio où nous pique-niquons avec une température nettement plus agréable. Nous redémarrons en vue du second col TORRI DI FRAELE  7 kms à 8,7% de moyenne. Une route incroyablement sinueuse avec très peu de circulation et de superbes vues. Un petit tunnel unique et des ruines pittoresques au sommet à 1941 mètres. Une petite excursion au lac de Cancano et une descente vers Bormio où nous attend un très joli hôtel typique chalet montagnard. La bière (60 cl) et le spritz sont bien appréciés à l'apéro. Après le diner marche avec André vers le "Clem" pour digérer les moules du Haut-Adige, n'ayant pas trouvé le pub, nous nous contentons d'une gelateria et retournons sagement à l'hôtel

Jean Marie

 

 

Mardi 16 Juillet : Bormio - Bormio

Passo Del Mortirolo, Gavia

116km – 3059m de dénivelé

 

Ultime journée de vélo avec au programme le terrible MORTIROLO 1852m seulement mais 1300m d'ascension en 11,5km. Ça pique ! L'anxiété était palpable dès le petit déjeuner par ailleurs très complet et diversifié. Et c'est parti pour 30 km de descente à la fraîche sur une piste cyclable  longeant un gave. Puis début de l'ascension du monument qui aurait pu s'appeler MARTHYROLO tellement les organismes ont été mis à contribution, surtout ceux à qui il manquait des dents (Hervé, Jean-Claude) ou qui offrait une forte exposition à l'apesanteur (Gilles)! Mais tout le monde s'est extirpé de ce sommet avant de dévaler 930m de descente. La recherche d'un plan déjeuner à l'ombre à été un peu fastidieuse, mais à la vitesse où Jean Ber a avalé son assiette de carottes râpées on a bien compris qu'il était urgent de refaire les niveaux ! d'autant plus qu'il restait encore une dernière épreuve et pas des moindres à savoir le GAVIA qui culmine à 2628m (quand-même..) C'est la qu'on a vu l'atavisme d'Hervé qui avait pensé bâcher dans un 1er temps ! Finalement le beau temps aidant, personne n'a regretté cette superbe ascension à 8,4% de moyenne animée par de la chair fraîche (à savoir le fils de Jacques et son copain). Une dernière descente nous ramène au bercail où une glace Artisanale, pleine de chantilly, nous attendait!!! Fin du séjour sportif.

François

 

 

 

 

Séjour dans les Alpes du 30 juin au 09 juillet 2018

Dimanche 01 Juillet : Artemare – divers petits cols - Artemare

Côté météo on annonce canicule. La journée va être longue et dure pour les organismes.Première étape : ça commence bien 33 km d’ascension. Le peloton reste groupé jusqu’au déjeuner. Arrive l’heure du repas .Maryse n’étant pas là, nous étions curieux de savoir comment notre nouvelle équipe allait s’en sortir. Geneviève, Henri et Dédé ont assuré, nous n’avons manqué de rien, Maryse les avait bien briffés. Après la pause on attaque la montée du col d’Evosges, 11 KM  en plein cagnard. Pendant que les frères karamazov (Darmaillacq) se tirent la bourre, derrière certains sont dans le dur, les organismes sont fatigués et les crampes arrivent. On arrive enfin à THEZILIEU ; c’est là que les deux frères ont décidé de nous attendre en terrasse. Sur les conseils d’un résident, on modifie notre parcours  une dernière petite ascension 1.5 km environ et derrière 13 km de descente jusque ARTEMARE, la délivrance,  tout le monde a retrouvé le sourire. Deux petites bières et les courbatures on disparu. Jean.

Lundi 02 : Artemare – Grand Colombier – Golet de la Biche - Artemare

 

Après une nuit de repos (étape 1 chaleur et long parcours) et un copieux petit déjeuner, nous voilà au départ, devant l'hôtel Michallet. Le parcours a été revu à la baisse en km et dénivelé. On commence par le grand Colombier à la fraîche, certains passages sont redoutables, avec une pente moyenne à 13%, quelques faux plats à l'ombre. Sommet à 1501m, descente par le même versant, pour rattraper le col de la Biche, Alt 1310m, avec des passages à 10%. A suivre des kms en vallée pour arriver au ravito de 14h30, en plein " cagnard ", après deux kms de montée (merci DD) Village de Craz. Montée du col de Richemond, pénible après avoir manger. Retour à Artemare. ( 18h ouverture du bar et mousse bien méritée ).Alain Bigeard.

 

Mardi 03 : Artemare-col du Chat-Mont du Chat-Artemare

Ce matin démarrage à la fraîche tout en douceur, à la différence des deux jours précédents. Le temps était presque frisquet mais pas pour longtemps. L’orage annoncé pour la nuit à été très parcimonieux. Comme depuis hier, André ayant pris conscience que le programme initial était trop ambitieux, vu les températures annoncées (à l’ombre) il s’est ingénié notamment avec l’aimable collaboration d'Alain V, à alléger le programme de l’après-midi en schuntant le col de l’épine et quelques kilomètres superfétatoires ! En revanche nous avons (après moultes vérifications des directions : le GPS de Christian à moins que ce ne soit celui de Jacques indiquant régulièrement HORS PARCOURS !!) raccordé le col du chat agréable mise en jambes pour la suite et ponctué d’un café avec un point de vue superbe sur le lac du Bourget. Puis descente guet- guet avant d’entamer le plat de résistance à savoir : le terrible MONT DU CHAT heureusement pour la plupart du temps ombragé mais qu’ils sont durs ces 8.65km dont les 6 derniers à près de 11% de moyenne… on se serait cru à Bagargui ! Heureusement que le spectacle valait bien qu’on se force un peu. Puis descente vers le ravitaillement avec un grand classique : du poulet avec ses pommes de terre rissolées ! Enfin L’orage étant annoncé à 16h30 nous avons repris solidement. Le final fût époustouflant avec une poursuite héroïque de »jambes de feu »à + de 70km/h pour avaler tout cru Christian puis Jacques à moins que ce ne soit l’inverse. Seul le Boss(en l’absence de Jean Ber que nous attendons tous l’an prochain) à pu suivre l’impétrant avant de le coiffer sur le fil à l’hôtel. Il est 17h57 et toujours pas d’orage. François.

Mercredi 04 : Liaison Artemare Doussard, une étape à l’Italienne…

 

On quitte Artemare et le Jura après 3 jours de canicule . Surprise ! Le maillot rose, le vrai estampillé Gazzeta dello Sport s’invite à la fête, prêt à en découdre, remonté comme un coucou italien.Après un incident mécanique,  voire électronique facilement maitrisé par notre super mécano, tranquillou on longe le Lac du Bourget pour rejoindre Aix les Bains, traversée fastoche de la ville merci les GPS.A l’attaque du Mont Revard le maillot rose piaffe et tel Fabio Aru des grands jours se lance à l’attaque sous la protection des  grégarios les frérots de la Véga, il est facile le rital comme toute l’équipe surtout que l’un d’entre nous a retrouvé ses jambes (un peu usées quand même) qu’il avait perdu la veille(ouf !)  Superbe vue au sommet depuis le belvédère.Petite descente pour rejoindre un super endroit dans la forêt pour un super ravito préparé par nos super ravitailleurs.Départ toujours un peu délicat après la pause pour rejoindre le col de Leschaux et au sommet re-coucou Itatien ! surgit de nulle part le triporteur Vespa  et son vrai klaxon (tutut_ tututu tutuut) rempli de glaces (quelle organisation !!)  Deux d’entre nous ne succombent pas à la tentation et s’attaquent au Mont Semnoz (bravo les gars) et pour les autres c’est digestion des glaces et arrivée au Lac d’Annecy par une piste sympa, bonjour la Haute-Savoie ! (et le maillot rose savoure il a facilement conservé son maillot ..)Mais dans notre équipe de Mafioso on a notre Don Corleone qui, à la fin du repas, est allé braquer une bouteille qui semblait trainer sur une table ; et là surgit le serveur tout rouge (comme feu le contenu de la bouteille qu’on venait de siffler) qui nous explique qu’elle appartenait à un client pointilleux..(Mama Mia !!) Négociation et obligé de s’enquiller 2 bouteilles supplémentaires…Tutti  va Bene .Merci à toute l’organisation et à ceux qui ont su se rendre disponibles au dernier moment. Christian.

Jeudi 05 : Doussard - Doussard

 

Pleuvra, pleuvra pas, telle est la question du jour. Et il ne pleuvra pas……..bien au contraire ! Nous attaquons tranquillement par le col de Tamié, puis pédalons au milieu des vignobles de Savoie. Au col du Frêne, notre président utilisera la borne indiquant 13% comme tam-tam pour motiver ses troupes.Le traditionnel casse-croûte nous attendra au Chatelard. Puis du col de Leschaux, une belle descente nous conduit à la piste cyclable du lac jusqu'à l'hôtel. La journée se terminera pour certains par un moment de détente au bord de la piscine. Véro.

Vendredi 06

Et oui, malgré les prévisions météorologiques de notre technicien François, ce fut  une journée pluvieuse, la seule de notre séjour. Ce qui provoqua l'abandon de tout le peloton. Ce demi repos sera salutaire, car le lendemain c'est du costaud. Jacques.

Samedi 07 : La Clusaz – col des Glières, Romme, Colombière – La Clusaz

Grasse matinée et repos pour les coureurs de l’étape du tour La Clusaz-Le Grand Bornand.  Dernière étape pour les autres après le transfert en voiture de Doussard à La Clusaz.Départ à 9h en descente et à la fraîche. Les compteurs s’affolent et affichent une moyenne de 31km/h avant d’attaquer la première difficulté du jour. Le col des Glières revêtu d’un superbe enrobé, nous permet de tester les 26x26 et 34x36 pendant presque une heure inversant la moyenne à 13km/h. Un plateau magnifique s’ouvre à nous . Quelques hectomètres sur une route en terre terminent l’ascension à hauteur du monument en hommage aux héros de la Résistance.La descente est rapide et technique. Regroupement pour l’ascension du col des Fleuries avec ses 5 à 6% qui s’avalent comme du petit lait. La suite du parcours nous amenant à Scionzer par la vallée et sa route à grande circulation est nettement moins intéressante. Henri et Dédé nos chefs du jour nous proposent un ravitaillement  trois étoiles pour le contenu et le lieu choisi. La collation nous retient une bonne heure.Nous enfourchons nos machines avec le sourire pendant 100m environ et le panneau « col de Romme » : 9kms dont le premier à 11%. La digestion va être difficile. Heureusement la route est ombragée pratiquement jusqu’au sommet animé et décoré par les autochtones. Photo souvenir, traversée du plateau et descente vers Le Reposoir. La dernière difficulté se présente à nous. Une heure d’effort supplémentaire, accompagnée d’une belle suée nous permettent d’ajouter le col de la Colombière à notre tableau de chasse. Quelques kms de descente  avant de traverser Le Grand Bornand et St Jean de Sixt sans oublier la remontée à La Clusaz et le petit chevron pour terminer à l’hôtel Beaulieu. Douche, bières, restauration, glaces, pour un séjour bien rempli. Le retour le dimanche est retardé pour regarder passer les 15000 coureurs de l’étape du tour. Alain Villac.

 

 

 

 

Séjour à Rosas du 05 au 12 mai 2018

 

Samedi 05

Apres un voyage de 9 h  des bouchons à n’en plus finir un cassoulet Americain, nous arrivons au GOYA PARK.On déballe le matos, les machines sont rutilantes et prêtes à rouler, douche, repas et dodo.

Jour 1 - Dimanche 06

Petit déj 8h, photo 9h,  et c’est parti;  pas besoin de crème solaire le ciel est gris mais il en faut plus pour décourager les champions bleu et blanc.Nous traversons des champs d’oliviers taillés comme des œuvres artistiques bravo les jardiniers. Premier arrêt pour allez voir les nonnes qui offrent un café succulent  mais il faut grimper un col de 20% ça se dégonfle 3 courageux foncent et gagnent le graal : Padrones , Cruchet et riri (vous avez bien lu). On retrouve le groupe après une course poursuite  de plusieurs kilomètres  à  tables  dans une auberge où le feu de bois est allumé et attend la cote de bœuf,  pas pour nous.Tout le monde repart dans la bonne humeur.Retour à l’hôtel, bière, douche, repas et dodo.A demain pour une autre aventure. Henri.

Jour 2 ou jour J - Lundi 07

Vu les difficultés annoncées par notre guide J. de l'agence plein sud le stress est au rdv ce matin. Afin de l'évacuer au moment de partir J.B.se tape un sprint jusqu'au 5°étage de l'hôtel afin d'y déposer son trop plein d'énergie. Puis direction Cadaquès, la maison de Dali (que notre guide J nous montrera de loin, de très loin même) et la côte. Ensuite retour par le col de San Père de Rosas et ses pentes à + de 12% où tout le monde a eu une pensée pour Dédé resté a Bayonne.PS : Mention spéciale à J.J. les gros mollets qui a semé tout le monde à mi parcours et qui a passé plus de temps à chercher l' hôtel qu' à pédaler. Hervé.

 

Jour 3 - Mardi 08

Nous sommes cinq JB Etchegoyen,JJ Beauhaire,Jean Padrones, Hervé Dourthe  et moi Jean Crutchet.L'étape du jour est on ne peut plus limpide : d'abord on monte  50kms, puis le sommet franchi, on redescend sur la même distance, jusqu'à l'arrivée. A regarder le profil, cela ressemble à un toit à deux pentes, un col significatif s'annonce, mais la deuxième partie elle, devrait être facile. Ceci, c'était sans compter sur les aléas qui vont significativement pimenter notre journée. Nous prenons le véhicule au départ de l'hôtel, direction « Sant Miquel de Fluvia », traversons une campagne riche( fruitiers, vigne,céréales),verdoyante, mais plate,de longues lignes droites ventées me font penser que notre approche motorisée est bien judicieuse.  Les 40 kms faits, nous voici devant l'église médiévale de Sant Miquel, nous démarrons.D'abord une route vallonnée, type « montagne russe », nous cheminons sans problème le temps est agréable quelque peu venteux.Nous voici à Banyolès, c'est la pause café. Banyolès et son lac ! . Nous sommes dans un haut lieu de l'aviron, Banyolès est un nom bien connu chez nos rameurs de nombreuses compétitions internationales s'y sont déroulées. Le site est magnifique , nous découvrons des terrasses ombragées de restaurants fort accueillantes, sur l'eau, on prolongerait bien la pause...Allez on s'y remet, direction Mieres.Nous y voici, nous entamons l'ascencion du col de la journée. Tout d'un coup, patratas ! La route goudronnée s'arrête pour devenir une route forestière en terre. Que faire ?. On poursuit malgré tout (ça craint) ? On contourne(trop long)? On fait demi-tour (bof)?.Après quelques hésitations, on se lance. Nous voici dans une montée VTT, raide, environ 6kms, le col franchi, la descente est encore plus difficile, sur les freins et concentrés pour éviter au maximum, les cailloux saillants. On s'en souviendra longtemps !.Voilà que maintenant la météo s'y met, de lourds nuages d'orage s'amoncellent, vite ne traînons pas pour retrouver le goudron, si l'averse nous rattrappe sur ces chemins ça ca être rock'en roll !. Enfin, la vallée, ça tonne, des éclairs strient le ciel menaçant, on se réfugie in-extremis dans un bar de Sant Marti de Llemena, et là le ciel nous tombe sur la tête. Il fait nuit , un déluge s'abat, heureusement on est à l'abri , on en profite pour une collation bienfaisante servie par des gens toujours aussi adorables. Aïe!Il va falloir repartir et il pleut toujours, dur dur de sortir de ce petit cocon pour se retrouver sous une pluie froide et drue. On roule sans un mot ,serrant les dents , nous voici dans les faubourgs de Gérone, une petite crevaison au passage, puis une deuxième, et enfin, nous retrouvons la route sèche pour les 20 derniers kms.Voilà comment une journée prévue simple s'est transformée en une épopée mémorable. Vive le vélo !. Jean C.

Jour 4 - Mercredi 09

 

Départ 9 heures pour ceux qui ont encore du courage, temps très incertain avec menace de pluie et du vent de face ou latéral droit. Départ assez rapide le diésel est dur à mettre en route. Très joli paysage sur les routes secondaires avec beaucoup de vignes et des oliviers, pour aujourd’hui peu de sites historiques mais quelques châteaux très beaux ou en ruines.Pause café vers 11 h 30 après avoir croisé une charmante femme de compagnie assise sur un tabouret et qui vendait du muguet où autres faveurs plus douces ? Puis à 12 h départ du café pour un arrêt pipi en haut de la première côte et retour sur Roses à vive allure avec vent dans le dos avec des pointes à 44/ 45 km h , arrivés ver 12 h 50 à l’hôtel Goya Prestige où patatras chute en passant le portail d’entrée, chaîne bloquée et appel aux bonnes volontés pour remettre la chaîne en place, ce qui est fait part le mécano de Sportour et Jean Bernard. Bonne sortie mais quelques signes de fatigue au bout du quatrième jour. Paul.

Jour 5 - Jeudi 10

 

La météo, prise  la veille, nous décide à garder la plus belle journée pour la terrible étape de Coustouges et d'aller aujourd'hui en bord de mer. Nous voilà partis en  camionnette, trois devant et les deux petits couchés derrière au milieu des vélos, rejoindre " La Bisbal d'Emporda ". Le ciel est couvert mais pas de pluie annoncée. La première partie est très agréable, nous sillonnons au milieu de la forêt, avec de très beaux point de vue sur Rosas. A la sortie de Cassà de la Selva, le GPS nous demande de prendre une route à gauche. Où est-elle ? Va-t-il falloir, comme il y a deux jours, prendre une piste pour rejoindre la bonne route ? Et bien oui ! Tout le monde sourit, avec une petite pensée pour notre traceur Dédé. Arrivés à Llagostera, notre guide nous recommande la visite de la ville. Eglises, forteresse, monuments, pas de secret pour Jean. Pause café et direction Salionç en bord de mer que nous allons suivre jusqu'à Sant Feliu de Guixols où nous décidons de nous restaurer. Le bord de côte est vallonné, sinueux, très peu de circulation, il ne manque que le soleil. Arrivés Platja d'Aro, nous quittons la côte pour rejoindre un golf sur les hauteurs de la ville. Mais avant le golf, surprise !! Une côte d'un kilomètre à 18% de moyenne avec un passage à 22%. Encore une pensée pour dédé ! Quelques cales de chaussure se sont usées rapidement. Le final sera relativement tranquille si ce n'est la dernière montée où la consigne était " on se flingue ". Encore une très belle sortie et un grand merci à dédé pour ses parcours. Jean Bernard

Jour 6 - Vendredi 11

Au réveil du dernier jour, bonne surprise, le beau temps est enfin là. Est ce que la guerre psychologique à propos du parcours n°6 ( le + dur de la semaine) a fait son effet sur certains d'entre nous? Heureusement pas de ta...le, nous sommes tous présents et motivés comme jamais. Départ en camionnette à Sant Clément de Sescebes, d'où nous partons en vélo, direction Darnius et Macenet de Cabrenys, puis montée vers Coustouges que certains connaissent bien !!!. Visite du centre historique ou nous buvons le kf. Descente vers Amélie les bains et Céret. Puis le morceau de bravoure commence, col de Llamouly que certains franchissent sans s'en apercevoir et col de la Brousse. Ravitaillement en eau à las Illas. Départ pour le col de Lavajol, coup d'oeil à droite puis à gauche, pas de douanier en vue, nous sommes bien en zone franche (france ou espagne?) avec 2 kms de sentier caillouteux. Même le GPS a perdu l'itinéraire, par bonheur la clairvoyance de l'un de nous, nous remet dans la bonne direction. Sandwichs à Lavajol à 15h30 puis retour par La Jonquera comme la majorité le propose? Finalement dans un sursaut de lucidité nous restons sur le parcours initial et retrouvons la camionnette à 17h.Temps 5h51, 129 kms, 2181m de deniv. Dernier cours magistral de notre capitaine jb qui nous explique comment disposer les roues et le cadre dans la housse. Retour vers Roses avec les vélos bien emballés, nos pensées vont à la parrillada que les filles ont commandé dans le resto où elles ont leurs habitudes. La soirée se termine en apothéose, tout est parfait. Merçi les filles. Jean P.

 

 

 

 

Bayonne - Banyuls-sur-Mer du 24 juin au 01 juillet 2017

 

Etape 1 : Bayonne - Arette

Par une belle journée de juin, nous partîmes tranquillement de Bayonne, et sans le moindre renfort, nous nous vîmes 16 en arrivant à Saint Jean Pied de Port.La mise en appétit est facile, nous nous arrêtons un instant au café de la Paix avant le début des hostilités.Puis vient l’attente, longue, pentue, brutale, Iraty et Larrau semblent si loin derrière cet épais brouillard. Enfin, le voila, massif, impérial, majestueux : le col Chaumontais. Il se présente à nous sous son meilleur aspect. La crème au beurre est luisante, les deux coques fermes arborent fièrement ces petits éclats de noisettes pralinées, un sucre glace, voluptueux, parfait le tout. Les calories sont absorbées avec plaisir à une, deux, voir trois reprises. Euphorique et transcendé, un groupe de 6 cyclos mettent à profit ce surplus d’énergie dans l’ascension du Soudet avant de basculer, heureux, vers Arette. Sébastien.

 

Etape 2 : Arette - Pierrefitte Nestalas

 

Les six coups de cloche me réveillent et je réalise que je suis à Arette. Un peu plus tard j'ouvre la fenêtre pour voir un temps " brumaïllous ". C'est parti pour le fameux col de Marie Blanque dont tout le monde me rabat les oreilles ( je ne le connais pas encore ). C'est écrit sur la route : ici commence l'enfer. Puis des noms : Valverde, Quintana, Contador………. Je cherche désespérément le mien, ils ne devaient pas avoir assez de peinture sûrement !! Trois quart d'heure en apnée et me voilà au sommet, Maryse me tend une tranche de gruyère et Jean Paul un verre de coca. Je dévale sur la vallée d'Ossau par le magnifique plateau du Benou, un casse croûte est prévu à Béost. Nous attaquons l'Aubisque sous un ciel bas jusqu'à Gourette, puis nous le finissons sous un soleil fort agréable, au dessus de la mer de nuages. Simple formalité que le Soulor, par le cirque du Litor, où nous attendent les tables joliement dressées par l'impeccable logistique. Descente jusqu'à Arrens et remontée par le col des Bordères, suivie d'une descente sur Estaing. Après d'âpres négociations ( 1 coupe glace/chantilly ), JHD décide de nous suivre le long du torrent direction lac d'Estaing, magnifique havre de paix. Il est temps de redescendre la vallée jusqu'à Pierrefitte-Nestalas. La douche est la bienvenue, avant de me faire une transfusion de deux doses de houblon ( à l'insu de mon plein grès ). Bonne nuit. Michel.

Etape 3 : Pierrefitte Nestalas - Bagnères de Luchon

Après avoir écouté le rapport météo de nos deux régionaux (Alain et Christian ) qui prévoyaient le soleil,la drôle de compagnie s'élance pour un repérage sur luchon....sous la pluie!!!  Si le Tourmalet s'est fait sans elle, ce n'est pas le cas pour l'Aspin et le Peyresourde. À l'arrivée, au rapport, le général Henri Cruchot note deux désertions (Michel et Herve) qui s ajoutent à celle de Sébastien. C'est dire l'exigence de ce voyage qui confirme que se sont toujours les meilleurs qui s'en vont en premier. Hervé.

 

Etape 4 : Bagnères de Luchon - Oust

Les grandes équipes ne meurent jamais, les grands champions cyclistes non plus. Eh oui ! Après un léger break, nous avons revu notre Président dans le peloton . Après avoir avalé le Portillon, il s'est joué du Menté, s'est amusé du Portet d'Aspet, et s'est envolé dans le Col de Lacorre ... qu'il a préféré ne pas descendre. A la Eddy Mercks, sa pudeur et sa timidité légendaire l'ont forcé à s'abstenir, sachant que le maillot jaune lui revenait de toute façon. Sauf pépin physique ou grosse dépression, on ne voit vraiment pas qui pourrait le battre. BRAVO CHAMPION ! Mais attention prudence .... Jacques et Véro

Etape 5 : Oust - Ax les Thermes

Ce mercredi 28 juillet départ sous la pluie sans grand espoir d'amélioration mais miracle au bout de 15 minutes arrêt des hostilités et c'est parti par une jolie route vers le col de Sarraillé puis regroupement à Massat point de départ de l'Ascension du plateau de Lhers. Et la deuxième miracle : la résurrection de "jambes de feu" qui tente crânement son pari insensé de faire 1 ! Mais on ne s'improvise pas champion comme ça sur le tard avec le minimal syndical de préparation… et jambes de feu vois fondre sur lui les tauliers habituels...... Joli point de vue du plateau de Lhers avec le comité d'accueil photo sous toutes les coutures des beaux spécimens que nous sommes. Puis descente rapide vers le point de restauration .C'est là que d'aucuns ont décidé de partir prendre la grêle sur le plateau de Beille ! Les autres plus sages se sont pris un orage au col de Marmare qui en a fait chiouler plus d'un! Enfin descente dantesque vers Axe les thermes à 20 km/h frigorifiés comme des soupes avant qu'une bonne douche et quelques bières ne nous réchauffent définitivement. François.

Etape 6 : Ax les Thermes - Prades

Nous nous sommes refait la santé à Ax les thermes, après une arrivée mouvementée la veille, sous un orage dantesque, pluie, grêle, température automnale. Heureusement, l'excellente cuisine de l'hôtel "Le Chalet", nous a réchauffé cœur et corps. Ce matin,météo mi-figue mi-raisin : plafond bas, gris,mais pas de pluie pour l'instant.Un gros morceau au programme "col de Pailhères".Nous nous mettons en route,aussitôt l'approche démarrée, l'information circule que Col de Pailhères  est impraticable pour travaux. Heureusement Maryse (notre mère à tous), toujours aussi réactive, en collaboration avec un autre éclaireur d'un groupe Niortais, nous trouve la solution. Nous allons faire un détour Nord par le col de Pradel, puis nous retrouverons le trajet initial à Escouloubre les Bains. A-t-on gagné au change?. Je me pose la question, certes le col de Pailhères  a une solide réputation mais les pentes à 12-13% du col de Pradel, ses lacets serrés n'ont sans doute rien à lui envier. Nous traversons une Ariège toujours aussi sauvage, touffue, mystérieuse, on verrait un ours jaillir de derrière un arbre que l'on ne s'en étonnerait qu'à peine. Ça y est!. Col franchi, tout le monde est passé, on ne s'attarde pas au sommet la météo n'y est pas vraiment, 8 degrés. S'amorce alors une longue descente qui nous met au supplice tant le froid et l'humidité sont désagréables.Vive l'été ! Se rapprochant de la Méditerranée on espère trouver plus de chaleur, nous basculons dans le département de l'Aude. La Fageolle, Merial, Mazuby, Rodome, Fontanes de Sault, et enfin Escouloubre, nous retombons sur nos roues de cyclistes, nous revoici sur le parcours initial. Après un ravitaillement salvateur, voici deux nouveaux cols face à nous : col de Moulis et col de Garabeil.Nous retrouvons des routes sèches, le cheminement se fait sans trop de difficultés au travers d'une campagne bien calme et déserte. Puis, encore un col pour la route, col de Jau, 11 kms d'ascension pente moyenne 7%, long, gris, une légère saturation physique et mentale commence à poindre chez certains d'entre nous. Heureusement, la descente vers Molitg les Bains est magnifique, le soleil nous accueille, nous sentons les prémices méditerranéens, avec les premiers champs de lavande, la vigne et les eucalyptus, la température et le moral remontent nettement. Une excellente pause déjeuner, face au bel établissement de Molitg, scelle pour 4 d'entre nous la fin de cette étape, direction Prades en ligne directe, les plus vaillants optent pour un passage par le col de Roque-Jalère pour finir en beauté. Au final, une bien belle journée qui signe la fin des grosses difficultés de notre traversée, demain sera la dernière, l'arrivée à Banyuls, que du bonheur... Jean C.

Etape 7 : Prades - Banyuls sur Mer

Bonne surprise au réveil, grand soleil et belle vue sur le sommet du Canigou  enneigé. Bon petit déjeuner, dans la salle beaucoup d'Anglo-Saxons aux physiques non compatibles avec la montée des cols pyrénéens. Dernière étape, nous partons tranquillement en direction du col de Palomères ( 1036m ) sur une petite route de montagne bucolique avec un pourcentage maximum de 6% sur les trois derniers kilomètres. Après quelques montées et descentes, nous passons le dernier col de notre périple, le col de Llauro. Maryse nous trouve un bel endroit pour pique niquer, mais les nuages se faisant menaçant, nous nous attardons pas trop. Direction Collioure où nous faisons une petite halte pour admirer ses forts et châteaux et bien sûr acheter les anchois de Collioure.   Nous finissons à Banyuls, terme de notre traversée, épargnés par la pluie. Superbe semaine de vélo dans les Pyérénées ( des cols à redécouvrir avec une météo plus clémente ou à découvrir, car fermés lors de notre passage : Pailhères et Agnes ) Un grand merci aux accompagnants : Maryse et Jean Paul. Alain B.

 

 

 

 

Menton - Morzine du 02 au 11 juillet 2016

Etape 1 : Menton - Saint Sauveur sur Tinée

Départ menton, après une bonne nuit et un bon petit déjeuner, nous  attaquons direct le col de Castillon. La veille, visite du bord de mer et baignade pour nos trois nageurs de combat, dédé, patrick et peio.Puis vient le col de Turini, célèbre de part le rallye de Monte Carlo. On en profite pour peaufiner les derniers réglages des bicyclettes ( saut de chaine, etc ). Descente sur la Bollène-Vésubie pour un premier pique nique sur une place ombragée. Il le fallait. Nous repartons et , patatrac, les vitesses ne passent plus : le dérailleur électrique n'aurait-t-il pas aimé la chaleur ? Heureusement, Henri l'apprenti mécano assure : changement de vélo, réglage hauteur de selle en un temps record.  Direction le col de Saint Martin avec ses 23 km et toujours sous une grosse chaleur. Descente sur Saint sauveur sur Tinée, petit village avec un seul hôtel. Problème, pas de télé à l'hôtel ou dans le village pour regarder France Islande. C'était sans compter sur le côté relationnel de notre cher président : un papi, supporter du RCToulon et de l'OGC Nice, et une mamie premiers voisins de l'hôtel, nous ont invité à voir le match. Nous avons été bien reçus; ils ont bien rigolés. Alain le grand.

Etape 2 : St Sauveur sur Tinée – Jausiers

Après nos adieux à notre hôte d'un soir,  nous attaquons, à froid, enfin si l'on peut dire,  le col de la Couillole. Nous remarquons le coup de "moins bien" du moins jeune d'entre nous. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement, mais nous doutons quand même ! Toujours les mêmes devant et forcément les mêmes derrière !! Maryse est aux petits soins tout comme son ample binôme ! Bravo et Merci à tous les 2. Puis vient Le col de la Cayolle qui fait quelques misères  au peloton … certains se rouleraient même dans la neige tellement ils ont chauds. Jacques et Véro

Etape 3 : Jausiers – Briançon

Le ciel est bleu et le soleil commence à montrer le bout de son nez comme depuis le début de notre randonnée. Allez hop…une bonne douche et un copieux petit déjeuner qui devait nous autoriser à franchir les quelques difficultés au programme de ce jour. En l’occurrence, le col de Vars sur 14 kms avec une pente moyenne de 5.66% (selon la police et…) puis au dessert (non pas toi Henri) le mythique Izoard qui déroule ses lacets sur 15 bornes avec un dénivelé moyen de 6.89 %. Bon vu comme ça je vais reprendre un morceau de pain. Au cas où ce menu ne serait pas suffisant, les gentils organisateurs ont placé en réserve la montée de la Bonnette (rien à voir avec une soubrette naine) et le col d’Agnel. Malgré la beauté de ces lieux un seul des participants répondra favorablement à cette invite. Et nous voici de nouveau lancés à l’assaut de nos péripéties cyclo-touristiques dont le seul but avoué contient dans un récipient d’environ 50 cl, parfois muni d’une anse et amoureusement rempli d’un liquide jaune parfois surmonté d’un nuage de mousse blanche. Profitant d’une pseudo fraîcheur matinale, le col de Vars est franchi gentiment (pas tendre quand même surtout vers son sommet). Une bonne descente (rien à voir avec celle évoquée plus haut) suivi d’une traversée au travers de magnifiques gorges dites du Guil et nous voici arrivés à quelques encablures d’Arvieux situé au pied de l’Izoard pour une restauration à mon avis bien méritée. Fini ce moment de répit, il nous faut maintenant remonter sur notre instrument de torture dont la selle constitue assurément le point névralgique (vivons heureux, vivons couchés déclame une célèbre chanson bayonnaise d’un non moins célèbre poète de la même ville…ici c’est plutôt vivons heureux vivons debout, mais surtout pas assis). Quelques hectomètres d’une ascension aux paysages splendides et nous débouchons dans cette non moins surprenante « casse déserte » .Cette vision lunaire, à nulle autre pareille, ajoute à l’émotion d’évoluer sur ce terrain riche d’épopées cyclistes qui en ont fait la légende. 2, 3 photos au mémorial « Coppi, Bobet « suivi du franchissement des quelques lacets qui nous séparent encore du sommet et nous voici lancés dans la descente nous serons confrontés aux seules gouttes de pluie de notre séjour. Un petit périple dans Briançon et nous rejoignons notre hôtel nous regardons l’arrivée de l’étape du tour en compagnie de ce merveilleux breuvage ci-dessus détaillé. Allez, une bonne nuit de récupération et ce sera le départ vers l’Alpes d’Huez dont mon confrère de R.L.G (radio libre de Garindein) se chargera de vous narrer les péripéties. Patrick

 

 

Etape 4 : Briançon – Bourg d'Oisans

Le marché de Briançon nous oblige à prendre une déviation. Seuls 2 téméraires matinaux décident de prendre la fameuse côte menant à la vieille ville et à ses fortifications pour rejoindre plus loin le groupe en route vers l’Alpe d’Huez. Puis, nous nous laissons glisser tranquillement en petits groupes vers la 1ère difficulté du jour : le col du Lautaret. Une montée agréable de 27 kms à 3.08% de moyenne et nous nous regroupons au sommet pour profiter du beau panorama sur la vallée et sur les montagnes un peu enneigées. Plus haut, dans les lacets du Galibier, nous apercevons 2 échappés qui essayent de se rassurer sur leur forme ou qui profitent de la relative fraicheur d’avant midi. Magnifique et difficile montée du Galibier surtout le dernier kilomètre. Quelques photos souvenirs, si les espagnols veulent bien nous laisser la place….sous les cris « woooooun, woooooun  » que nous leur empruntons.Descente au milieu des vélos et des motos. Une moto flirte avec la bande herbeuse et ne manque pas de tomber devant et au milieu de nous. Jambe coincée sous la moto : levée de 150 kgs de moto pour 3 cyclos costauds ; mais pas de bobo et un merci timide pour notre motard. Tout le monde repart mais cet accident hantera les nuits de Dédé. Espérons qu’il ne paiera pas plus tard ces mauvaises nuits….. Maryse et Henri nous trouvent un charmant endroit pour une plancha (ventrêches et saucisses et …) au bord d’une rivière. Le soleil tourne et l’ombre se fait rare. Pendant que nous rechargeons les batteries grâce à une organisation vraiment très très très bien, un homme se prépare en silence et met ses habits de lumière, comme un torero….. Puis il enfourche sa monture et se dirige vers la Référence des Alpes : l’Alpe d’Huez. Il avale les kilomètres et nous ne pouvons le rattraper avant le début de la montée. En route pour les 21 virages ! Attention à ces 3 premiers kms !!! 2 virages, 1 feu rouge de chantier et la chaleur ont raison de la fougue Présidentielle…Les virages sont là pour nous aider à relancer et la mythique ascension est presque faite. Une déviation nous écarte un peu de l’itinéraire mais nous arrivons au sommet en ordre dispersé. Cela mérite une photo souvenir. Une descente et nous voilà à l’hôtel et ses vélos suspendus. Enfin un hôtel avec piscine. Une bière, une douche rapide et nous voilà avec Patrick dans le bassin de 3 mètres sur 2 et 60cm de profondeur. Que c’est bon la cryothérapie ? N’est-ce pas Patrick ? T’inquiète, ça paiera demain… Un bon repas animé également par un autre groupe de cyclos, un peu de foot ….et au dodo. Chut ! Alain dort déjà….. Peio

 

 

Etape 5 : Bourg d'Oisans - Moutiers

Après avoir étudié les différentes options 5a 5b 5c puis les options des options le groupe se sépare en 2 avec un départ différé et objectif de se retrouver à La Chambre pour le pique-nique. On est 5 a partir à l'attaque du Glandon qui se grimpe bien avec qques raidards mais à la fraiche ça va. Le sommet  est atteint filmé par un  drone! la grande classe! Puis en 2,5 coups de pédales on atteint la Croix de Fer. Après la descente on rejoint les fameux lacets de Monvernier: une merveille de lacets taillés à flanc de montagne sur une route étroite, instant magique! (Yates you Can) Au village La Chambre on retrouve le reste de l'équipe pour le très très très bon ravito. Mais comme il est 14hres et qu'il fait plus de 30 degrés il est temps d'attaquer La Madeleine  ses 19km et 1500m de dénivelé à 8% de moyenne: dur dur à avaler,  pour moi le plus gros morceau du séjour.
Enfin l'arrivée à  Moutiers où Peïo leur apprend que l'on est en finale, mais déjà Jesus le Portugais se gausse.. Christian

 

 

Etape 6 : Moutiers – Saint Gervais

Moûtiers (on est en finale, et ils sont ou les allemands) 2 échappés au km 3 oublient la piste cyclable à Aime pour rejoindre Bourg Saint Maurice ou l'ascension du cormet de roselend commence. Arrivée à mi-col le reporter photographe JB rejoint les fuyards au niveau du plateau dégageant une superbe vue sur les sommets enneigés.Quelques lacets plus loin le sommet du col et regroupement général. Le grand bleu est de sortie pour admirer le lac, son barrage et ce magnifique panorama.Le col du pré ne représente qu'un formalité de 4km qui ne laisse pas indifférent avant la descente d'une dizaine de kms sur Beaufort dont 4 de gravillons. Sans oublier le thermomètre qui monte toujours. La coopérative de Beaufort et son fromage améliore le menu du jour dégusté à l'ombre d'une magnifique charpente, agrémenté d'une petite sieste. La reprise délicate, après une petite poire offerte par des voyageurs du 4eme âge en goguette. Nous laissons sur notre droite la route directe des Saisies pour une variante menant au signal de Bizanne. Nouveau croisement pour les Saisies, mais une visite au sommet s'impose. Les 2kms à 12% sont allègrement franchis pour un panorama à 360. Côte, descente, côte se succèdent et nous terminons par une arrivée pittoresque à St Gervais, ou nous sommes accueillis par notre hôte, serviable et non stressé. Une bonne tartiflette en demi portion pour recharger les batteries et ne pas être trop lourd pour la nuit suivi par un bon dessert à volonté termine cette belle journée. Demain dernière étape : à bloc...... Alain

Etape 7 : Saint Gervais – Morzine

Le groupe, soudé depuis Menton, se sépare tristement le samedi matin. Une partie part en voiture au Grand Bornand pour gravir les cols de la Colombière et de Joux Plane. L'autre partie va prendre une journée de repos avant de faire l'étape du tour Megève Morzine, qui rappelons le, a été amputée du col de la Ramaz pour raison de sécurité. Prise des dossards à l'altiport de Megève, repas diététique midi et soir (fondue savoyarde et lasagnes ). Tour de France l'après-midi sur les hauteurs de St Gervais, très belle vue sur le Mont Blanc. Préparation des vélos et dodo. 6h30, nous sommes fins prêts, Maryse le taxi peut nous amener à l'entrée de Megève. Grand ciel bleu, nous allons nous régaler. 7h15 nous entrons dans nos sas respectifs, 11 et 13. Le premier sas est parti à 7h, 1h22 après, nous passons la ligne de départ ce qui fait que nous ne serons pas gênés tout le long du parcours malgré les 11000 participants.Nous passons le Col des Aravis, de la Colombière, portion de plat jusqu'à Samoëns et départ pour le col de Joux Plane. Ce sera vraiment le plat de résistance : 11,6km à 8,5% et sous la chaleur. Beaucoup de concurrents arrêtés à l'ombre sur les bas côtés, d'autres qui marchent. Descente sur Morzine, ligne d'arrivée, ravitaillement : de l'eau, des quartiers d'orange, du pain d'épice et c'est tout. On cherchait le riz au lait et la ventrèche, mais alain et jacques étaient déjà sur le chemin du retour. Il nous faut encore gravir le dernier col de la journée, un escalier pentu pour rejoindre la route. Aux dires de certains, cela aura été la plus grosse difficulté de la journée. Nous nous retrouvons à l'hôtel, trinquons à notre étape tout en regardant les concurrents du tour arriver sous la grêle en Andorre. Récapitulatif sportif de la semaine : 815km, 21316m de D+ et 20 cols. JBE

 

 

 

Thonon les Bains - Trieste du 20 juin au 02 juillet 2015

 

 

 

 

Etape 1 : Thonon - Sierre

Cette première étape s'est passée comme prévu. Notre directeur sportif, Jean Henri, nous avait demandé à Patrick et moi-même de contrôler la course. D'entrée, nous avons imprimé un rythme d'enfer puis les favoris se sont expliqués. Nous de loin on gérait. Toutefois nous avons décelé, parmis les " cadors ", quelques secteurs défaillants. C'est là que nous pensons les pièger. Notre tactique se résume ainsi : observer, faire mine qu'on est bien quand on est cuit et tout miser sur le ZONCOLAN. Notre seul objectif : Véro en jaune à TRIESTE. En parlant de jaune, je vous invite à prendre l'apéro !!

Jacques

 

 

Etape 2 : Sierre - Cannobio

Départ à 8h30, nous remontons la vallée jusqu'à Brig; nous sommes en Suisse (circulation dense). Rapidement nous attaquons le col du Simplon (2055m). Le premier tronçon est une montée agréable, pourcentage sur les premiers kms, belle vue sur les montagnes enneigées. Le deuxième tronçon sera plus stressant à cause des travaux et camions dans les tunnels. Passé le col, nous voici en Italie. Traversée de quelques villages et nous arrivons à Masera, lieu choisi pour notre pique-nique avant de gravir les deux derniers cols. Pour la soirée, nous sommes dans un superbe hôtel (Il Portico) au bord du lac Majeur. A l'apéro quelques bières et les premières pizzas Italiennes. Un très bon diner servit en terrasse au bord du lac. Un orage clôture la soirée.

Alain

 

Etape 3 : Cannobio - Chiavenna

La 3ème étape de la classique Thonon Trieste, ralliait Cannobio a Chiavenna. Au menu de cette journée 3 cols selon les repères distribués par notre ami Yoye. Au petit matin après avoir partagé un copieux petit déjeuner les 9 (cette précision qui semble dérisoire prendra toute son importance dans la soirée) concurrents  engagés s'égrènent sur la route en rêvant d'un possible exploit. En fait cette étape ne fera que confirmer la hiérarchie établie lors des 2 précédentes. Cette journée sera toutefois marquée par un grand coup de froid en haut de l'avant dernier col, laissant les participants totalement transis et désemparés a l'heure du ravitaillement. A défaut de venir de la course, la sensation interviendra lors du point presse (plus communément appelé "apéro cacahouètes") qui s'en est suivi. En effet, au mépris de toute éthique et logique sportive, l'une des équipes en présence, en mal de résultats, annonce le renforcement de son team par l'engagement tardif d'un nouveau compétiteur pour l'étape majeure de la montée du Stelvio. Dans la confusion qui suit cette annonce, il est même un temps question de changer le baveux charge de couvrir la journée. Heureusement, en attendant d'autres précisions sur l'identité de l'imposteur, le calme revient et le journaliste prévu (nous l'appellerons CD pour préserver son anonymat) garde ses prérogatives pour la rédaction du compte rendu de cette big étape qui décidera peut être du classement général.

Prosit. Patrick

 

 

 

Etape 4 : Chiavenna - Livigno

Dès le départ de l'hôtel nous sommes dans l'ascension du "Passo del Maloja"1850m d'altitude et 1500 m de dénivelé sur 30km; bonne mise en jambes. Suivi de 17 Km de faux plats sur les hauts plateaux à 1800m en longeant une multitude de lacs entourés de sommets et glaciers qui s'y reflètent c'est majestueux. Cette route jusqu'à St Moritz, station de ski aux célèbres palaces, a été parcourue avec une lenteur record cause prises de photos en rafales... Après un pique-nique de prince servi par nos deux très serviables accompagnateurs Maryse & Henri toujours à nos petits soins. Nous attaquons "Le Passo del Bernina" 2328m un must avec toujours les glaciers accrochés aux  nombreux 4000 m. Dessert de la journée 3 autres cols à + de 2000m en terminant par "La Forcola du Livigno" à 2315m et ces 4 derniers km très pentus. Descente de 14 km sur un billard = à vos records nos champions !!! Nous voici à Livigno détente et réconfort dans un merveilleux hôtel de haute montagne. Magnifique journée en altitude pour une bonne provision de globules rouges qui seront utiles demain pour la journée tant attendue.

Henri

 

Etape 5 : Livigno - Foïana

Toujours plus haut ! Départ de la station de Livigno aprés un passage par un hôtel grandiose: on nourrissait quelques inquiétudes quant au manque de professionnel pour réserver les hôtels, mais jusque là Bravo et André s'est octroyé un 10/10 tout à fait mérité (c'est vrai qu"au lycée, il y en avait pas tous les jours..). Grand bleu, départ à la fraîche avec quelques traces de gel sur l'herbe et d'entrée pas le temps de respirer, le 1er col Passo di Foscagno: au bout de 15 km déjà à 2300m. A peine entamée la descente vers la station de Bormio que La Gazetta Dello Sport nous annonce 1 Belge seul en tête dans le Stelvio !! Aprés Bartali, Coppi, Hinault la légende est en train de s'écrire !

Arrivé avant Bormio, 1ère à gauche et là Boum Bada Boum, 20 bornes de montée pour rejondre le sommet du Stelvio à 2760m. Les loups venus des Carpates n'ont même pas voulu du Belge qui fini 1er haut la main, suivi par le reste du peloton. On n'avait pas encore vu trop de vélos , mais là à la Cima Coppi il y en a partout (sans compter les motos..), un vrai business. Superbes lacets pour attaquer une descente de prés de 30 km jusqu'au ravitaillement comme d'hab 12/10 (idem pour l'assistance et l'organisation). Retour bucolique dans la vallée au bord de l'eau, piste cyclable au milieu de champs de pommiers: ça sent la mousse et pour terminer 5 km à 8% pour mériter la 2ème tournée de mousse (et la cerise arrachée de haute lutte par Henri aux autochtones). Et à Foina Tatie Agnès nous attendait...

Journée de rêve !

Christian

 

Etape 6 : Foïana - Ortisei

L'étape 6 nous amène de Foiana Vollan à Ortisei Val Gardena. 102 kms au programme, pas besoin de se presser, nous décidons de partir à 9H. Tatie Agnès se fait une joie de donner le départ. Elle nous aura tous marqué de par sa rigueur et son accueil chaleureux.Nous démarrons donc par une montée régulière pour atteindre au bout de 16kms le passo Delle palade. Arrivés au col, l'intendance a déjà tout installé : tables, chaise, ravitaillement…………..du travail de pro. S'en suit une descente puis remontée jusqu'au passo Della Mendola. Un joli point de vue sur la ville de Bolzano, que nous regangnons après une descente sur un revêtement tout neuf. Un régal ! Bien sûr, au passage, petit arrêt sur le bord de la route avec Alain pour picorer quelques cerises. Traversée de Bolzano par la piste cyclable et nous nous dirigeons vers Fie Allo Sciliar. Dans la montée Henri et Maryse nous trouvent un coin d'hombre. Heureusement ! Un café et direction passo Di Pinei. Nous entrons dans le massif des Dolomites au niveau de Castelrotto. Là, surgissent les premières montagnes typiques des Dolomites : couleur ocre, rose, parois verticales. De jolis chalets, des prairies ressemblant à un green de golf. Nous en prenons plein les yeux. Arrivée à Ortisei Val Gardenna. Après le diner, petite gelato en ville où nous pouvons contempler les hôtels tous plus beaux les uns que les autres. C'est Val Gardena………..

Jean Bernard

 

 

Etape 7 : Ortisei - Cortina d'Ampezzo

Une cassure du groupe dans les premiers kms a entraîné quatre de nos "pélerins" sur la ligne de départ de la course vtt " The Hero"/ réflexion faite, ils ont suivi l'exemple de leur fameux directeur sportif, réputé pour sa célébrité dans l'étape du tour " Mourenx-Pau" et ont pris les chemins de traverse vers le passo Di Sella. Les vététistes virtuoses les tentaient, par la suite, à maintes reprises. Ira…..ira pas ! Tout le monde préféra les routes asphaltées et un casse croûte mérité à La Villa. Avec la digestion, les coups de tonnerre quotidiens claquent, avant même que l'orage nous rattrapa au passo Di Giau. La pluie nous douchera pour notre arrivée à Cortina d'Ampezzo. Vivement la bière salvatrice du soir pour réchauffer nos organismes.

Véro

 

Etape 8 : Cortina d'Ampezzo - Vigo di Cadore

Arrivée la veille à Cortina d'Ampezzo sous le déluge (pluie,vent)nous repartons ce dimanche matin sous un beau soleil en direction de Vigo Di Cadore. Au programme de la journée, 100 km , 5 cols, 2373 m de dénivelé positif. D'entrée la route s'élève pour atteindre une dizaine de km plus loin le PASSO TRE CROCI à 1805 m d'altitude. Puis nous longeons le magnifique lac de Misurina avant de vivre le moment fort de cette journée avec la montée vers un site grandiose perché à 2330m : le TRE CIME DI LAVADERO. Moment fort tant par la difficulté de l'ascension (4 km à 12%) que par la beauté des paysages que nous découvrons arrivés au sommet de cette route en "cul de sac"(à péage sauf pour les cyclistes, encore heureux !!!). Ce midi, le pique-nique c'est Bizance : le poulet grillé au feu de bois par notre chef cuisto est particulièrement apprécié par toute l'équipe. Puis, nous n'avons que la route à traverser pour prendre le café à la terrasse d'un hôtel 4 étoiles. Royaux nos GO !!!Nous laissons, non sans regret, derrière nous les Dolomites en longeant la frontière Autrichienne par la vallée du Sexten pour rallier notre village étape après les ascensions des cols du PASSO DI MONTECROCE (1629m), du PASSO DEL ZOVO ou Di San Antonio (1476m) et du SELLA LAGGIO DI CADORE (944m).

Demain sera un autre jour ....

André

 

Etape 9 : Vigo di Cadore - Carnia

9ème jour, 2 choix possible, l’étape normale ou le passage par le redoutable Zoncolan.  En fait les préparatifs ont commencé la veille au soir. Changement de cadre, de pédales, de chaussures, de roues par nos mécanos. Le pur-sang d’Henri préparé pour le Stelvio sera emmené par JB.Le choix se porte sur l’étape 9 bis et ses 103kms. Le départ du peloton à 8h30 s’effectue en montée comme d’habitude et commence avec le sella Campigiotto 11.2kms à 7.55%. Quelques portions relativement plates suivies par du 15% nous amène au sommet. La collection de cols s’agrandit du sella di Razzo et du Forcella Lavardet dans la descente sur Pesariis.Nous abordons Ovaro après 45kms d’échauffement. Quelques encouragements des habitants pendant la traversée du village (relativement facile). Il reste 8.5kms à 12.5% pour atteindre le sommet. Les quatre premiers avec une pente pour vérifier si les compteurs affichent le 3km/h, puis la récupération dans les 9 et 10%. Seuls ceux qui l’avaient dans la tête sont arrivés sur leur vélos, le camion balai aidant les autres.Une petite erreur de parcours nous fera découvrir la descente sur une route forestière pour arriver à Sutrio  puis Zuglio et un choix difficile pour l’aire de pique-nique. (Le torchon brule entre les suiveurs.)Retour en arrière pour revenir sur le parcours et le Sella Marcilié qui va nous aider à digérer avec ses 350m de dénivelé avant la descente sur Tolmezzo . La fin du parcours en file indienne se termine à Carnia  vers 17h. La température estivale nous  laisse apprécier la terrasse et…la bière.

Alain

 

 

Etape 10 : Carnia Trieste

Dernière étape, snif ! Le top de départ est donné par Henri à 8h30 pétante. Le soleil est au rendez-vous de même que le vent qui va nous pousser tout au long de notre parcours………ouf! Le rythme diffère du reste du séjour, les jambes tournent à plein régime, cela fait du bien. Arrêt pique nique à Gorrizia :

1.     Starter : gambasita con maionese

2.     Primero : insalata ortolana con mais

3.     Segundo : jamon prosciuto. Crudo salame contadino

4.     Vino : Chianti.

Il suffisait de demander à Henri et Maryse ce que nous voulions manger, nous étions entendus. Difficile de faire mieux; merci à eux deux. Un café et nous voilà repartis pour les quarante derniers kms. Au détour d'un virage, la mer adriatique d'un bleu azur s'offre à nos yeux. Dernier arrêt avant Trieste pour immortaliser ce moment. Arrivée dans la ville et dernières photos le long du grand canal.

Jean Bernard

 

 

Week end en Aveyron du 7 au 10 Mai 2015

 

 

La section cyclo a mis à profit le long week-end de l'ascension pour partir à la découverte d'une bien belle région de France. C'est dans le Nord-Aveyron, à Estaing plus précisément que nous avons élu domicile pour ces 4 jours.

Les 2 groupes, 10 cyclistes et 7 accompagnatrices ont chacun à leur manière profité des richesses culturelles, environnementales et .... gastronomiques de la région.

Les cyclos, bien que souvent le "nez dans la guidon" ont eu cependant tout loisir pour lever la tête au passage de quelques-uns des plus beaux villages de France que sont " Conques, Espalion, St Chély d'Aubrac, St Eulalie d'Olt et St Côme d'Olt.

Des belles routes sinueuses sur les hauteurs ou le long de la vallée du Lot, quelques belles ascensions en remontant les gorges de la Truyère, quelques beaux spécimens de taureaux gardant jalousement leur troupeau de " belles de l'Aubrac " lors de la traversée du plateau du même nom ont agrémenté nos balades sportives en Aveyron avec au compteur 440 km et 7590 m de dénivelé positif sur les 4 journées, le tout récompensé par quelques tranches de boeuf à l'aligot, de fromage de Laguiole et de framboises à la chantilly amplement mérités.

 

 

LE TOUR DE CORSE CYCLO DU 25 MAI AU 2 JUIN 2013

 

C’est un groupe de dix sept cyclotouristes de l’Aviron Bayonnais et de cinq accompagnatrices qui ont participé à ce voyage itinérant à travers « l’Ile de Beauté » durant une semaine. Disons que les Dieux du vélo ont été avec eux, car ils ont été épargnés par la pluie et la forte chaleur, bien que la fraîcheur se soit invitée durant quelques étapes...Soulignons immédiatement la qualité de la réalisation d’une telle randonnée par l’équipe chargée de mettre le projet sur pied, que ce soit les détails du voyage en avion ou en camion + bateau pour certains..., le déroulement des étapes, l’organisation des repas en cours de route, l’hébergement toujours soigné et reposant. N’oublions pas le guide, Christian VAN STEELANT, qui a apporté tout à la fois son flegme et sa compétence, pour permettre le meilleur fonctionnement possible au groupe en déplacement, et résoudre les problèmes quand ils se sont présentés. Il y avait sept étapes d’environ 100 km chacune, pour réaliser cette boucle "Corsica".

1e étape AJACCIO-PROPRIANO

Une fois quitté la N. 196 à la sortie d’Ajaccio, c’est en direction du charmant col de Bellevalle, puis du col d'Aja Bastiano que les cyclistes ont gagné Santa Maria Sicche par de petites routes sinuant dans la montagne. Après avoir emprunté de nouveau un tronçon de la N. 196, c’était la descente vers PROPRIANO, le long du Taravo, et l’arrivée dans le joli petit port, après un bref coup d’oeil à la Tour de la Calanca surplombant la mer.

2e étape PROPRIANO-PORTO VECCHIO

Par une succession de petites routes escarpées, qui les font quitter le rivage pour le maquis, les cyclos arrivent à Sartène, avec son dédale de ruelles pavées de larges dalles plates dans la vieille ville. L’ombre de Colomba, l’héroïne de Prosper Mérimée semble encore hanter les vieilles pierres. Ensuite, sur la N 196, nos randonneurs dévalent vers la mer, où ils admireront le Rocher du Lion de Roccapina, sculpture naturelle étonnante ! Voici Bonifacio, où le peloton fait halte, se restaure, et prend place pour certains dans un bateau-promenade qui longe les célèbres falaises calcaires, pénètre dans une grotte marine, permet d’apercevoir l’escalier du roi d’Aragon et ses 187 marches taillées dans la falaise. Ensuite ce sera la remontée vers Porto-Vecchio , par une route rectiligne sans grand relief.

3e étape PORTO VECCHIO - ZICAVO

Les cyclistes quittent le Golfe de Porto-Vecchio , cette ancienne cité du sel, pour s’engager dans la montagne, vers l’Ospédale, par une voie pittoresque, qui s’élève progressivement vers la retenue d’eau et la forêt de Barocagio Marghése, sous un ciel couvert et une température très fraîche, à l’altitude de 1000m . Puis c’est la descente vers Zonza, qui prélude à la montée vers le col de Bavella, à 1218m, par une route superbe. Là-haut on aperçoit les aiguilles de Bavella, faites de pitons déchiquetés de granite, entrevues au travers des nuages. Sur un promontoire rocheux, on peut se recueillir devant la statue de Notre Dame des Neiges, entourée de nombreux ex-voto. De là, les routiers dévalent vers Quenza, où un pique-nique réparateur permet d’attaquer, passé Aullène, le col de la Vaccia, qui est heureusement asphalté depuis peu sur toute l’ascension ! Ensuite, c’est la longue descente vers Zicavo, où le soir venu, à table, les chants basques ont supplanté les mélopées corses...

4e étape ZICAVO - CORTE

Dès la sortie de Zicavo, la route serpente en ascension constante vers le Col de Verde, à travers la forêt de Saint-Antoine, à 1289m d’altitude. La descente qui suit, étroite et sinueuse mène à Ghisoni, village qui précède le Défilé des Strette, et de l’lnzecca, gorges noires et profondes au fond desquelles bondit le torrent impétueux. Après quoi, la D343 mène en pente douce, vers Noceta village perdu dans la montagne, puis la troupe se sustente, avant les derniers kilomètres vers Corte, sans grande difficulté sur la N 200, dont le trafic routier est intense.

5e étape CORTE -ALGAJOLA

L’équipée se poursuit en quittant Corte et sa citadelle perchée sur un piton, mais malheureusement deux routiers, partis en retard, suivent des flèches d’un autre itinéraire, et s’égarent dans la montagne à l’opposé du tracé proposé... Il faudra l’aide du téléphone portable et du camion d'assistance, pour récupérer les « chèvres de M. Seguin »et les amener, par delà Ponte Leccia et le col de Colombano, au barrage de Codole où le casse-croûte était prévu. Nous sommes là dans la partie la plus au nord du périple, et par de petites routes agrestes, nous gagnons St Antonino, petit village juché sur un éperon rocheux. Après la visite, c’est la descente vers Algajola et son hôtel « Beau Rivage » que viennent lécher les vagues de la grande bleue.

6e étape ALGAJOLA - PORTO

Les cyclos quittent cette ancienne place forte génoise, pour prendre la N197, qui mène à Calvi, bravant un fort vent de sud-ouest, après avoir bifurqué sur la gauche, et le long de l’aéroport de Calvi, il s’attaquent maintenant au col de Marsolinu, qui ne culmine qu’à 443 m d’altitude, mais la rude pente, combinée au vent violent, affecte plusieurs routiers, notamment au passage de la tranchée sommitale, transformée en soufflerie. Après une descente vers le Pont de Galéna sous les rafales violentes et imprévisibles, la petite troupe disséminée, s’attaque au col de Palmarella , qui surplombe la mer avec de petites criques, des roches déchiquetées qui plongent leur couleur pourpre dans le bleu intense de la Méditerranée. Après un faux plat assez long, voici le col de la Croix; puis c’est la descente aux multiples circonvolutions vers Porto, où les eucalyptus servent de parure aux maisons du village.

7e étape PORTO - AJACCIO

Dès la sortie de la ville, la route s’élève au-dessus des calanques de Piana, une splendeur naturelle, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, et mène à la cote 443, au-dessus de l’immensité marine. La D81 joue à saute-mouton avec les éminences rocheuses et descend vers Cargèse, où l’on peut voir l’église de style byzantin. Après cette cité, la route en corniche au-dessus des flots se love le long de la côte, passe à Sagone, et poursuit son itinéraire, jusqu’au moment où elle se détache du rivage pour gravir le col de San Bastiano à l’altitude de 464m. La descente qui suit est tout aussi pittoresque, mais le retour vers Ajaccio est plus que quelconque et même assez dangereux sur la N 194, avec son trafic routier et ses ronds-points qui précédent l’entrée en ville, capitale de fait de l’île, avec son front de mer superbe, ses avenues et ses places encadrées de palmiers, ses ruelles ombragées et sa population accueillante envers les visiteurs.

Comme le chantait une opérette du bon vieux temps:

« Nous avons fait un beau voyage (bis)

Nous arrêtant de-ci de-là (bis)

Nous avons fait un beau voyage (bis)

Cueillant dans les prés des lilas (bis)»

 

Les Cyclistes : Alain BIGEARD ;Olivier BOULANGER ;Jean-Pierre CAPDEPON ; Henri Cavalié ; Jean CRUTCHET ; Christian DARMAILLACQ ; Henri DEBURGGRAEVE ; Hervé DOURTHE ; Didier DURU ; Jean-Bernard ETCHEGOYEN; Jean-Paul HAMON ; Jean-Marie PADRONES ; Vincent PAOLI ; François ROBIN ; Francis SAUZEREAU ; André TASTET . Jean TOLOSA ; Alain VILLACAMPA.

Accompagnants : Christian VAN STEELANT (camion assistance)

Accompagnantes : Françoise DEBBURGRAEVE ; Geneviève DOURTHE ; Maryse ETCHEGOYEN ; Catherine PADRONES ; Ingrid TASTET

Rédacteur : Francis

 

3 jours en Navarre 2013

Ce court voyage en Navarre a été conçu pour profiter d'un pont du mois de mai. Départ de Bayonne à vélo, halte dans un hôtel de Sangüesa retenu pour deux nuits, permettant une journée dans la Navarre profonde, puis retour toujours à vélo. La proximité rend le "service à la carte" possible, de sorte que nous serons 9 le premier jour, 10 le deuxième et 8 le troisième.

1er jour: BAYONNE-SANGÜESA, 160km. Après une approche agréable, la pluie à Ibañeta nous oblige à nous régfugier et restaurer dans un troquet de pèlerins. L'arrosage cessera une fois que nous serons redescendus dans la plaine par la belle vallée d'Arce. Mais un dernier petit col pentu en fin d'étape viendra troubler notre quiétude. Nous aurons tout de même la force de visiter Sangüesa, une petite ville au riche passé comme en témoigne sa richesse architecturale.

2ème jour: SANGÜESA-SANGÜESA, 130km, 150 pour d'autres. Une escapade en Aragon nous permet de découvrir la pittoresque ville de Sos ainsi que le joli col du même nom. Puis nous reviendrons en Navarre en longeant les Bardenas, en admirant le Monasterio de la Oliva et l'extraordinaire cité d'Olite. Mais auparavant, nous aurons reçu un accueil chaleureux et réconfortant dans une "société gastronomique" de Santacara, improbable village dans la vallée du rio Aragon. Après Olite, certains se hisseront jusqu'au village perché d'Ujué alors que les autres préfèreront rentrer au plus vite par le puerto Lerga. Mais tous auront droit à des trombes d'eau.

3ème jour: SANGÜESA-BAYONNE, 170km. Pas de pluie pour le dernier jour, mais quel vent! Dès le départ, il faut se battre et les organismes s'usent prématurément. La remontée du rio Erro est tout de même appréciée. Au village du même nom, nous retrouvons des routes connues pour revenir en France par le col d'Urkiaga. Après nous être restaurés à la venta de la frontière, il ne nous restera plus qu'à plonger dans la vallée des Aldudes et suivre la Nive. Bayonne et la fin du voyage ne sont plus très loin.

Cette virée, malgré le temps peu engageant, a tout de même été appréciée et nous a réservé de bons moments. Pendant ces trois jours, en restant à quelques encablures de la maison, nous avons eu l'impression d'être très loin tant les paysages changent une fois la frontière passée. Ceci incite à tenter d'autres expériences, mais n'oublions pas que sans la complicité des dames qui ont transporté nos bagages à l'hôtel, ceci n'aurait pas été possible. Qu'elles en soient remerciées.

 

Traversée du Massif Central 2012

Ce voyage a réuni du 21 au 25 mai 2012 8 cyclos et notre fidèle accompagnateur Claude de Clermont-Ferrand à St Guilhem-le-désert.

La nouveauté cette année fut que nous disposions de la remorque à vélos gracieusement prêtée par la section triathlon. Nous les en remercions ainsi que Jean-Paul, notre accompagnateur du second véhicule.

1er jour. Malgré une météo très maussade, nous avons attaqué les cols de Ceyssat (1078m) à froid, juste en sortant de Royat, puis de la Moreno (1065m) copieusement arrosés et brumeux à souhait. Le Puy de Dôme est quasi invisible mais nous filons vers le Mont Dore par le col de Guéry (1268m), beau morceau de bravoure de plus de 10 km. Au sommet, température de 5/6° sur nos compteurs, pluie dense et moral atteint chez certains. Après une pause restauration chaude au Mont Dore, seul l'un de nous osera affronter la pluie et le vent froid dans le col de la Croix Saint Robert (1451m). Bravo Jean! Quelques-uns d'entre nous, dans un esprit de solidarité, reprendront le vélo pour finir avec lui les derniers 40 km de ce jour dantesque jusqu'à Condat. A cet instant s'écrit sans doute une page des brèves de comptoir de "La Chope", n'est-ce pas, Claude?

2ème jour. En dépit des incantations du soir à la poirée locale (vin blanc parfumé à la poire), la météo est toujours aussi maussade ce matin. Les plus courageux partent sous la pluie, non sans avoir admis de contourner la Pas de Peyrol et plus tard le Prat de Bouc. Trop de pluie, de vent froid, glacial même! Nous arrivons à 13h à l'étape du soir, ce qui nous permettra de visiter Chaudes-Aigues qui détient la source d'eau naturelle la plus chaude d'Europe. Certains doivent aller à St Chély d'Apcher faire changer leurs patins de frein usés prématurément par l'excès d'humidité. On en apprend tous les jours...

3ème jour. Le soleil va-t-il percer les brumes matinales? Tous le monde remonte en selle pour attaquer un raidard à la sortie du village afin d'accéder au barrage après Maurines, ce qui aura pour effet de porter le kilométrage du jour à 150... Mais sans pluie, le vélo redevient un plaisir. Nous suivons les gorges de Bes puis entrons dans les Monts d'Aubrac (dont le jambon ne surclasse pas notre Bayonne!) en passant par le col de Bonnecombe (1350m) assez roulant. Suivront quelques belles côtes entre St Geniez d'Olt et La Canourgue, terme de cette étape où enfin le sud se fait un peu sentir.

4ème jour. Soleil prévu et au rendez-vous. Nous roulons sur le Causse de Sauveterre avant une superbe plongée visuelle sur les Gorges du Tarn, en particulier le Cirque de Pougnatoires, suivie de la descente sur Ste Enimie, porte d'entrée des gorges que nous allons parcourir jusqu'à Les Vignes. La remontée par le col de Riesse et ses 14 km de bonne tenue nous amène à l'heure du pique-nique sur le Causse Méjean avant de découvrir les Gorges de la Jonte, la Corniche du Causse Noir et le Canyon de la Dourbie. Nous arrivons à Nant un peu fourbus, mais l'esprit heureux d'avoir pédalé dans ces paysages grandioses. Pour les brèves de comptoir, admettons que l'étape sera la plus gastronomique avec des ris de veau sautés et une bonne bouteille de Marcillac fort appréciée.

5ème jour.Sous un soleil d'azur, nous débutons le par le col de la Pierre Plantée (828m) dont Henri, notre routeur, a du mal à trouver le départ ...avec un beau dénivelé puis nous poursuivons par les Gorges de la Dourbie dans des paysages d'une grande sérénité. Vient ensuite le col du Minier (1264m) monté dans le Parc National des Cévennes, dans lequel, sans jeu de mots, on prend vite un coup de barre à mine. Suit une des plus belles descentes que nous n'ayons jamais faites, 25km très roulants vers Le Vigan à plus de 50km/h! La chaleur de l'Hérault est au rendez-vous après la pause déjeuner dans un endroit agréable et ombragé déniché par Claude près de Montardier. Nous découvrons ensuite le Cirque de Navacelles, faille circulaire dans la roche, avec son village minuscule niché au plus profond du méandre de la rivière.Il va falloir y descendre pour remonter en face sur une route qui de loin resemble à un chemin de chèvre. Elle est en fait très praticable mais c'est un morceau de bravoure avec le cagnard et une pente de 12/13% sur la partie haute. Un moment de plaisir pour nos grimpeurs, de souffrances pour les autres! Une auberge accueillante au sommet étanche notre soif. Reste le col du Vent (703m) qui porte bien son nom et nous basculons vers le vignoble et la plaine héraultaise pour rejoindre le but de notre voyage, St Guilhem-le-désert.

On regrettera la météo des deux premiers jours, mais les paysages des causses, gorges, cirques et autres parcs naturels auront été à la hauteur de nos attentes de cyclotouristes, à la recherche de belle nature sauvage. L'excellente ambiance de camaraderie entre les participants a contribué à bonifier ce sentiment.

Quelques chiffres: 657km; 8248m de dénivelé en 5 jours; 28h02 sur le vélo à 23,5 km/h de moyenne.

Philippe ELIZALDE

 

Séjour Ventoux 2011

Du 26 Juin au 02 Juillet 2011, nous étions 19 cyclos de la section, accompagnés de notre fidèle suiveur  Claude, partis  à Buis les Baronnies pour gravir " Le Géant de Provence " : le Mont Ventoux.

Le premier jour, une belle mise en jambe avec la Route des Lavandes, 122km et 5 cols : Perty, Pierre Vesce, Reychasset, Soubeyrand et Peyruergue. Très joli parcours avec de nombreux arbres fruitiers (cerisiers, abricotiers…..) et accompli sous une grosse chaleur.

Deuxième jour, ascension du Ventoux par Bédoin (21km), descente par Sault, Montbrun les Bains et retour par la vallée du Toulourenc pour un total de 126km. Le Géant mérite bien sa renommée : 8 kilomètres très soutenus dans la forêt avec du 9/10% en permanence puis 7 kilomètres  à 7/8% à partir du chalet Reynard.

Toisième jour, une boucle de 106km au nord du Ventoux en passant par les cols de Fontaube, Aires, Macuègne, St Jean et Perty.

Quatrième jour, le Ventoux par Malaucène ( 21km ), descente par Bédoin, les gorges de la Nesque, de Toulourenc, col d'Aulan et retour par la vallée de l'Ouvèze, soit 145km. L'ascension côté Malaucène est un peu plus " facile" que par Bédoin mais elle reste une montée corsée avec un passage de 4km à 9,5/10%. A noter la belle vue dans les gorges de la Nesque depuis le belvédère de Castellaras.

Le cinquième jour plusieurs sorties ont été organisées. Tout d'abord à vélo : le Ventoux par Sault, et même par les 3 côtés. Ensuite sortie gastronomique où les petits plats locaux ont été fort appréciés.
Côté hébergement et restauration l'hôtel " Sous l'Olivier " nous a fort bien reçus. Repas sous la tonnelle avec le chant des cigales. Que de bons moments !
En conclusion, un agréable séjour passé sous le soleil avec des paysages différents des Alpes et des Pyrénées, avec le " Géant " en point de mire continuellement.

 

La grande traversée des Alpes 2010

5 cyclos de la section ainsi que 3 extérieurs ont rallié, du  20 au 25 Juin 2010, Thonon les Bains, sur les bords du lac Léman, à Menton, sur la côte méditerranéenne.

Randonnée mythique, la Route des Grandes Alpes traverse de très belles régions telles que le Beaufort, les parcs de la Vanoise, du Queyras et du Mercantour.

La traversée s'est effectuée en 6 étapes :

Thonon les Bains – Notre Dame de Bellecombe : 130 KM – 3000m de dénivelé
Col de la Colombière – Col des Aravis.

Notre Dame de Bellecombe – Val d'Isère : 108 KM – 3000m de dénivelé
Col des Saisies – Col du Pré - Cormet de Roselend

Val d'Isère – Serre Chevalier : 150 KM – 3200m de dénivelé
Col de l'Iseran – Col du Télégraphe – Col du Galibier – Col du Lautaret

Serre Chevalier – Jausiers : 144 KM – 4150m de dénivelé
Col d'Isoard – Col de Vars – Col de la Bonette

Jausiers – Isola : 133 KM – 2700m de dénivelé
Col de la Cayolle – Col de la Couillole

Isola – Menton : 117 KM – 2300m de dénivelé
Col de St Martin – Col de Turini – Col de Castillon

Soit environ 782KM pour  18350m de dénivellé

Du froid sur les deux premières étapes jusqu'à Val d'Isère, puis le miracle de l'Iseran avec un ciel bleu extraordinaire, de la neige partout sauf sur la route, et encore..., puis une descente de nouveau dans les nuages; une montée du Galibier longue et parfois difficile avec un passage au col dans le froid et les nuages, puis une descente rapide sur Serre Chevalier.
Le Beau temps retrouvé pour les 3 dernières étapes nous a fait beaucoup de bien.
Izoard, Vars et Bonette, encore une sacrée étape.
Lors de la 5ème étape, la route des grandes Alpes nous fait découvrir l'un des plus beaux cols de ce parcours : le col de la Cayolle, un régal...
Pour la 6ème et dernière étape un départ groupé et "chronométré " fut donné de Bollène la Vésubie avec arrivée en haut du col de Turini, histoire de se dégourdir un peu les jambes !
Arrivée à Menton, devant le palais de l'Europe, sous un soleil radieux qui nous fit oublier les premières étapes un peu fraîches.

 

Naussac 2010

Du 3 au 9 juillet, 11 membres de la section se sont retrouvés au bord du lac de Naussac, près de Langogne, aux confins de la Lozère, de l’Ardèche et de la Haute-Loire pour un séjour cycliste à la carte. Un hôtel parfait à l’accueil chaleureux, d’agréables et pittoresques paysages sur des hautes terres toujours à plus de 900 mètres, de nombreux cols mais aisément négociables, des routes quasiment désertes, bref des vacances pour Jean-Claude Benoit, Jean-Henri Deburggraeve, Claude Ferrua, Bernard Forsans, Michel Gieure, Georges Grassi, Gérard Lamothe, Arlette et Raymond Lévêque, Nicole et Jean-Pierre Rompteaux.

Premier jour : Les cols de Margeride

Une bonne mise en jambe avec 110 km et 3 cols, tous à plus de 1400 m mais faciles (Cols du Cheval Mort, des Trois Sœurs, de la Croix de Bor). Un désert couvert de fleurs qu’on imagine aisément l’hiver particulièrement hostile.

2ème jour : Un Tour en Haute-Loire

Des montagnes russes sur 125 km, un parcours rendu difficile tant par le relief que par la chaleur mais découverte d’endroits magnifiques comme le lac du Bouchet ou les gorges de la jeune Loire.

3ème jour : Le Gerbier de Jonc

Très belle journée aux sources de la Loire. Magnifique col de la Croix de Boutières. 132km de bonheur.

4ème jour : Le Puy

Une trentaine de km autour de Naussac à la fraîche, puis relâche avec la visite de la ville du Puy. L’occasion de goûter les lentilles vertes locales. Du pur tourisme dans la fournaise de début juillet..

5ème jour : La Montagne ardéchoise

Une centaine de kilomètres dans ces magnifiques paysagesQue la montagne est belle… »), une ascension délicate du côté de Saint Laurent-les-Bains et le goudron fondu sur la route.

6ème jour : La Montagne du Goulet

Direction vers le sud avec une surprise : une descente d’une bonne vingtaine de kilomètres suivie bien sûr d’une remontée égale sur une petite route agréable mais totalement perdue. 123 km pour clore un séjour particulièrement réussi.

 

Raid Pyrénéen Méditerranée-Océan : Cerbère Hendaye 2009

C'est la randonnée que nous avions choisi d'effectuer, du 22 au 27 Juin 2009.
Nous étions 16 participants, 13 cyclotouristes de la section cyclo de l'Aviron dont une féminine, Véro et 3 invités.

Le délai accordé pour effectuer cette randonnée permanente du C.C. Béarnais (790 Kms - 28 Cols - 16.000m de dénivellation) est de 10 jours consécutifs, mais nous avions décidé de l’effectuer en 6 jours :
- 1ère étape de 118 kms : Cerbère - Prades.
Cols de Llauro, Fourtou, Xatard et Palomère.
- 2ème étape de 131 kms : Prades - Tarascon.
Cols de Jau, Garabel, Moulis, Pailhères, Chioula et Marmare.
- 3ème étape de 157 kms : Tarascon - Les en Espagne.
Port de Lers, Col d'Agnes, de la Trappe, de la Core, du Portet d'Aspet et de Menté.
- 4ème étape de 116 kms : Les - Luz St Sauveur.
Cols du Portillon, Peyresourde, Aspin et Tourmalet.
- 5ème étape de 131 kms : Luz St Sauveur - Licq Atherey.
Cols des Bordères, Soulor, Aubisque et Marie-Blanque.
- 6ème étape de 140 kms : Licq Atherey - Hendaye.
Cols de Bagargi, Burdincurutcheta, Pinodiéta et St Ignace.

Nous avons vécu une très belle semaine, sous un soleil radieux les 3 premiers jours avec cependant un peu de vent du côté méditerranéen.
Un orage nous a accompagnés dans la fin du Tourmalet avant de retrouver de nouveau une bonne météo pour terminer la randonnée.
Aucun incident mécanique ou physique n’est à signaler : nous étions bien préparés.

Félicitations à tous !
Un grand merci à notre assistance, Maryse et Claude, sans qui ce raid n'aurait pas connu cette réussite.

 

Séjour vallée d'AURE 2008


Baronnies, Tourmalet, Port de Bales, Azet ..... autant de noms bien connus des cyclistes.
Deuxième semaine de Juillet, les cyclos de l'Aviron Bayonnais se sont retrouvés à Aragnouet (12 km de St Lary ) pour gravir ces cols mythiques.

En suivant les parcours préparés par Bernard, nous avons pu admirer les magnifiques paysages des vallées d'Aure, Luchon, Bagnères et même deux escapades en Aragon et son célèbre col de Foradada.

Côté intendance, Jules, le chef cuistot, n'a pas failli à sa renommée : ses salades composées, sa paëlla, merveilles, crêpes......Bilan : + 2kg sur la balance.

Comme les années précédentes, les marcheurs étaient présents. Sous la houlette de leur guide préféré Claude, dit " Planche ", ils ont apprécié les randonnées du massif du Néouvielle avec ses lacs et laquettes.